Féminisation des métiers

Constance, pourquoi la féminisation des métiers est-elle une priorité chez GRTgaz ?

Les femmes sont actuellement sous-représentées chez GRTgaz comme dans l’industrie en général. La féminisation de nos métiers est donc un enjeu majeur d’équité pour GRTgaz afin d’améliorer la performance et le progrès social dans l’entreprise. Malheureusement, les candidatures féminines manquent, notamment dans les métiers techniques qui sont perçus comme masculins et qui attirent peu les femmes. Bien que le taux de féminisation ait progressé de plus de 3 points en 8 ans, ce n’est pas suffisant et nous devons continuer à agir.

Est-ce un engagement de longue date chez GRTgaz ?

Oui ! Depuis 2015, GRTgaz dispose du label Diversité de l’AFNOR, qui reconnait notre engagement en matière de diversité. L’accord d'entreprise en cours, relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, est également une marque de mobilisation de GRTgaz en faveur de la féminisation au même titre que notre réseau féminin, Les Elles du réseau, créé en 2010. Et tout cela ne pourrait pas se faire sans l’appui du plus haut niveau de l’entreprise et de l’ensemble de la ligne managériale très investie sur ce sujet.

Quelle est la stratégie de GRTgaz pour inclure plus de femmes dans ses effectifs ?

Il faut que GRTgaz soit attractif en luttant, notamment, contre les préjugés persistants sur la place des femmes dans l’industrie. L‘entreprise doit mettre en lumière des femmes qui réussissent, qui inspirent et qui encouragent, y compris les jeunes générations, à envisager des carrières dans nos métiers. Je salue à cet égard le travail de nos marraines investies dans les associations « Elles bougent » et « Capital Filles », qui se rendent dans les établissements scolaires pour partager leur expérience et inciter les jeunes filles à s’engager dans une carrière scientifique ou technique. 

En parallèle du recrutement, l’entreprise doit également agir sur la fidélisation. L’égalité en droits, c’est bien, en actes c’est encore mieux. Concrètement, cela veut dire favoriser leur accès à tous les métiers et niveaux de responsabilité, veiller à l’égalité de rémunération, mais aussi lutter contre les discriminations et les propos de nature sexiste. Il s’agit également de prendre en compte l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle au travers d’aides à la gestion de la parentalité par exemple. Les enjeux sont multifactoriels. Au final, l’égalité professionnelle profite à toutes et tous et doit donc être l’affaire des femmes comme des hommes.

Dans les faits, comment cela se traduit-il ?

Les managers sont des relais essentiels pour impulser les changements de mentalité. Mais il faut savoir d’où l'on part, c’est pourquoi GRTgaz a réalisé, auprès des managers, une étude sur la mixité, afin d’identifier les stéréotypes de genre, idées reçues et préjugés qui peuvent être présents dans les décisions de recrutement et tout au long du déroulement de carrière des femmes. L’objectif était de renforcer les pratiques vertueuses et trouver des nouveaux moyens d’actions pour améliorer la représentativité des femmes. Autre exemple, l’entreprise a mis en place un système de marrainage/parrainage pour les nouvelles embauchées afin de faciliter leur intégration au sein de GRTgaz. C’est un beau succès, les retours sont très positifs ! Nous lançons d'ailleurs une autre « promotion » cette année. Autre exemple, GRTgaz a mis en place des revues de mobilité de femmes pour anticiper au maximum les départs et construire des parcours professionnels en interne cohérents.

Vous avez dit que la féminisation était « l’affaire de toutes et tous » : comment mobiliser le plus grand nombre ?

GRTgaz a fait d’une pierre deux coups en lançant simultanément un appel à projets externe et un défi innovation en interne pour trouver des idées afin de recruter et fidéliser plus de femmes. Résultat, l’entreprise a reçu de nombreuses idées, dont certaines que nous avons choisi de concrétiser. Parmi ces idées, il y a eu un projet utilisant l’intelligence artificielle pour aider l’entreprise dans la rédaction plus inclusive de ses offres d’emplois. Cela a également abouti à une série de vidéos de femmes, intitulées « Je suis de celles », qui témoignent de leur métier et parcours de façon inspirante.  Mon objectif était de donner la parole à des femmes de GRTgaz aux parcours très variés et qui avaient en commun le désir de promouvoir la féminisation des métiers industriels et techniques à GRTgaz. Elles sont 11 à avoir relevé ce défi et la série a été diffusée sur les réseaux sociaux dans le but de générer un maximum de vocations féminines.

Le 25 janvier 2024, la nouvelle Directrice générale de GRTgaz, Sandrine Meunier, a signé l’initiative « #StOpE au sexisme ordinaire », lors de la journée nationale contre le sexisme. Qu'espérez-vous de cet acte ?

Par cette signature, GRTgaz rejoint un collectif de 270 organisations engagées autour d'un même objectif : mettre en place des bonnes pratiques et actions concrètes pour faire reculer durablement le sexisme ordinaire au travail. Parmi les 8 actions promues par cette initiative, la première des actions que GRTgaz affiche est « d’appliquer le principe de tolérance zéro aux propos sexistes ». L’objectif est d’être toujours plus efficaces dans la lutte contre le sexisme !

Part de femmes au sein du comité exécutif (Comex) de GRTgaz en 2023

Le groupe est en avance sur l'objectif fixé par la loi Rixain, qui impose à toutes les entreprises de plus de 1 000 salariés d'avoir au moins 30 % de femmes au sein de leur Comex d'ici mars 2026.
Sources : GRTgaz

Index de l'égalité professionnelle (Egapro) entre les femmes et les hommes de GRTgaz en 2023

Un niveau que le groupe obtient pour la cinquième année consécutive. 
Sources : GRTgaz, février 2024