Point de situation sur les conséquences de la crise russo-ukrainienne sur le réseau de gaz en France

A l’heure actuelle nous ne constatons aucune difficulté d’approvisionnement ni d’acheminement de gaz sur le réseau français.
Station d'interconnexion d'Obergailbach - photo : Roland Mouron

A l’heure actuelle nous ne constatons aucune difficulté d’approvisionnement ni d’acheminement de gaz sur le réseau français. Les entrées de gaz terrestres depuis le Nord-Est de la France, point de réception du gaz russe, se poursuivent mais à des niveaux en deçà des valeurs observées les années précédentes. Cette baisse est contrebalancée par des approvisionnements soutenus tant en GNL que depuis la Norvège.

Dans ces circonstances potentiellement très évolutives, nous sommes mobilisés pour être en mesure de répondre sans délai à toute évolution des conditions d’approvisionnement sur notre territoire. En tant que principal opérateur de transport de gaz, GRTgaz fait partie du dispositif de sécurité d’approvisionnement français et est en lien étroit avec le Ministère de la Transition Ecologique pour superviser la situation. Nous travaillons donc en liaison avec nos collègues des autres infrastructures gazières françaises et européennes, sous le pilotage des pouvoirs publics, à des solutions permettant, en cas d’éventuelles défaillances des approvisionnements russes, de permettre le bon remplissage des stockages dans les mois à venir et l’alimentation des consommateurs de gaz jusqu’à l’hiver prochain.

Dans ce cadre également, en liaison avec ceux de nos clients qui pourraient être concernés, nous nous assurerons du bon partage des actions prévues en cas de recours au mécanisme de délestage des consommateurs sur les réseaux de transport et de distribution, applicable comme mesure ultime, dans l’hypothèse d’une dégradation majeure des conditions d’approvisionnement, ce qui rappelons le, n’est pas le cas actuellement.

Enfin, parallèlement avec la filière et les pouvoirs publics, nous menons un travail d’identification des mesures susceptibles d’être mises en œuvre rapidement pour augmenter les productions de biométhane sur le territoire français.