Transports en commun
Pour de très nombreuses collectivités locales, le bioGNV est souvent l’option numéro un de décarbonation de leurs transports routiers de voyageurs.
« Le niveau de satisfaction envers le bioGNV est fort. Les collectivités louent ses atouts tant environnementaux qu’opérationnels »Jean Terrier
Responsable Mobilités chez GRTgaz
Rennes, Grenoble, Lyon, Toulouse, Nantes… La liste des métropoles et agglomérations ayant misé sur un mix incluant le biométhane est longue. Récemment, Le Havre Seine Métropole a renouvelé la flotte de son réseau Lia : 55 bus au bioGNV seront livrés dans les quatre années à venir. Île-de-France Mobilités atteindra de son côté 75 % de bus et autocars au bioGNV à l’horizon 2030. L’engouement ne se dément pas. La stratégie de la Région Hauts-de-France est, elle aussi, emblématique. Le Conseil régional fait de la production de biométhane un axe majeur de sa politique de décarbonation et de transition, et de la mobilité au bioGNV un débouché évident.
Résultat, d’autres collectivités locales sont encouragées : la Métropole européenne de Lille, pionnière du transport au (bio)GNV, mais aussi Dunkerque, Valenciennes, Amiens ou Douai. En parallèle, la Région Hauts-de-France développe les stations d’avitaillement par l’intermédiaire de sa société d’économie mixte Énergies Hauts-de- France, et pousse pour le bioGNV sur les lignes de cars régionales. La Régie régionale des transports de l’Aisne (RTA) construira ainsi bientôt sa propre station (bio)GNV, proche d’une unité de méthanisation. « Pour les collectivités, le retour au diesel est impossible, rappelle Jules Diatta, responsable Développement territorial chez GRTgaz. La diversification du mix énergétique avec le bioGNV est dans toutes les bouches. »