Nous impliquons tous les secteurs.

Avec les gaz renouvelables, nous mobilisons les forces vives de nombreux secteurs : agriculture et industrie, services et technologies. Nous croisons les expertises et mêlons les savoirs. Nous œuvrons avec des collectivités territoriales, des entrepreneurs et des acteurs académiques. Notre volonté : associer toutes les énergies et tous les esprits volontaires vers une transition écologique novatrice et exemplaire.

Les gaz renouvelables permettent de fédérer et de valoriser de nombreuses ressources locales. Lorsqu’une unité de méthanisation s’implante sur un territoire, elle nécessite l’intervention ponctuelle ou régulière de toute une chaine d’acteurs professionnels pour qui elle représente d’intéressantes opportunités d’affaires. On estime que pour les entreprises locales1, la seule construction d’une unité de méthanisation génère jusqu’à 5 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé. En phase d’exploitation, elle peut représenter 600 000 euros de recettes annuelles pour les sociétés qui gèrent la maintenance, le transport ou, encore, l’épandage.

Les producteurs de biométhane ont différents visages​

Le parc des sites de production de biométhane est essentiellement composé d’installations agricoles autonomes, relativement de petite taille. Pour ces agriculteurs, la biométhanisation représente un complément de revenus garanti, une diversification d’activité et la création d’emplois non délocalisables. Les agriculteurs ne sont pas les seuls producteurs de biométhane. Des entreprises, des collectivités et syndicats de traitement des déchets urbains, des industries de l’agro-alimentaire, des stations d’épuration (STEP), et des Installations de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) en produisent à plus ou moins grande échelle. Pour tous ces acteurs, les gaz renouvelables représentent une vraie alternative à l’enfouissement ou à l’incinération des déchets.

D’autres filières sont en cours d’émergence au niveau des territoires​

Solutions complémentaires à la méthanisation, les filières pyrogazéification et gazéification hydrothermale répondent aussi à la volonté d’aménagement des territoires. La pyrogazéification traite les déchets résiduels secs non fermentescibles souvent destinés à l’enfouissement ou l’incinération. Son développement à grande échelle permettra aux territoires de résoudre une part importante de leur problématique déchets. Les premières unités industrielles sont attendues dès 2028. La gazéification hydrothermale, quant à elle, repose sur un procédé thermochimique à haute pression et à haute température. Elle représente un potentiel important avec des premières installations prévues dès 2025. Une étude récente identifie un potentiel de traitement de 100 millions de tonnes d’effluents liquides sur les 340 millions produits annuellement en France2.

Du projet à la sortie de terre, beaucoup d’énergies mobilisées​

Avant de construire une unité de production, il est nécessaire d’étudier la viabilité du projet. Cette tâche est confiée au bureau d’études d’une société spécialisée dans la méthanisation ou d’une entreprise qui œuvre plus largement dans les énergies renouvelables. Une société de travaux publics intervient ensuite avec l’appui des fabricants de matériels et d’équipements qui constituent l’unité de production. Ces étapes se succèdent en relations étroites avec les collectivités locales, les chambres d’agriculture et, bien entendu, les banques qui assurent le financement du projet.

Du premier jour aux jours suivants, une incessante énergie collective​

Dès qu’une unité de méthanisation est devenue opérationnelle, l’intervention d’un transporteur s’avère généralement nécessaire pour alimenter le site en intrants (les matières premières qui permettent de produire le biogaz). Il va s’agir de déchets de culture, de sous-produits animaux, de déchets verts, de déchets ménagers, de boues ou de produits de l’industrie agro-alimentaire. Une fois le digestat récupéré (le résidu organique issu du processus de méthanisation), il faut de nouveau le transporter pour l’épandre dans les champs comme engrais naturel. De même, l’intervention d’une entreprise de maintenance s’avère indispensable pour assurer le bon fonctionnement technique de l’installation sur le long terme.

Enfin, dernier acteur incontournable : le gestionnaire ou opérateur de réseau. C’est lui qui assure le raccordement de l’installation au réseau de gaz naturel, ainsi que l’injection et l’acheminement du biométhane dans ce même réseau, jusqu’au consommateur final. Les gaz renouvelables apportent une énergie verte et infinie à la collectivité mais elle est aussi l’aboutissement d’énergies collectives et complémentaires.

 

1 Source : Le monde de l’énergie 2020
2 Source : Pôleénergie et GRTgaz 2020

Pour aller plus loin