Power to Gas : l’aventure continue à Fos-sur-Mer !
« L’aventure du Power to Gas » : c’est le titre du film que GRTgaz vient de consacrer à la mise en œuvre de Jupiter 1000, le premier démonstrateur industriel français permettant de transformer l’énergie électrique renouvelable en gaz de synthèse.
Ponctué par les témoignages de tous les acteurs du projet, le film nous propose une visite du site dont l’enjeu est double : progresser sur le stockage d’une énergie décarbonée pour assurer un équilibre entre production et consommation des ENR électriques, et au-delà de cet intérêt écologique, explorer la place du Power to Gas du point de vue de son efficacité économique.
Il revient aussi sur les trois technologies innovantes mobilisées :
- la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau ;
- le captage de CO2 dans les fumées d’une chaudière industrielle d’Ascometal implantée à proximité du site ;
- et la méthanation, qui consiste à combiner l’hydrogène et le CO2 recyclé pour produire le méthane de synthèse qui sera injecté dans le réseau de gaz.
Si toutes sont déjà connues, c’est la première fois que ces technologies fonctionnent ensemble et de manière coordonnée.
Un projet partenarial
« L’aventure du Power to Gas » est l’occasion d’en savoir plus sur le rôle des entreprises présentes sur le terrain aux côtés de GRTgaz, et l’intérêt pour elles de participer au projet. Parmi ces partenaires :
- McPhy propose deux technologies d’électrolyse (alcaline et à membrane),
- Khimod installe l’unité de méthanation,
- Leroux et Lotz Technologies se charge de la captation du CO2,
- le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) mène des essais sur le démonstrateur pour évaluer la fiabilité et l’efficacité de chaque brique de fonctionnement. Il réalise des analyses de cycle de vie et, avec RTE, des études technico-économiques,
- la CNR (Compagnie nationale du Rhône), teste grâce au démonstrateur le stockage de l’électricité sous forme de gaz,
- Teréga, RTE, participent aux études et soutiennent le projet financièrement,
- GPMM (Grand Port Maritime de Marseille) a aménagé la plateforme et construit la canalisation de CO2.